Le musée de la Cavalerie propose jusqu’à sa fermeture hivernale 2019 une exposition pour mieux comprendre les conséquences immédiates de la Première Guerre mondiale.
A l’issue du conflit, la France célèbre ses soldats victorieux, ses morts et ses blessés. De 1914 à 1918, 1 400 000 soldats français ont péri sur le champ de bataille, 4 200 000 ont été blessés ou mutilés. Les animaux, eux aussi, ont souffert des combats, en particulier les 1 140 000 chevaux morts.
Pour l’armée française, la fin du conflit signifie aussi d’importantes innovations, notamment l’utilisation du char d’assaut. La Grande Guerre achevée, l’armée française reste active. L’Allemagne occupée, la France fournit matériel et états-majors à ses nouveaux alliés, les pays nés de l’est de l’Europe à partir des grands empires vaincus.
Cent objets ou documents d’époque témoignent du courage et de la bravoure des soldats: médailles, clichés, un trés grand drapeau allemand et des trophées ramenés du champ de bataille.
Le terrible tribut de la guerre n’est pas oublié. L’un des objets majeurs de l’exposition: le vélocimane Monet et Goyon. Grâce à un système manuel de propulsion qui remplaçait le pédalier, ce tricycle permettait aux amputés de retrouver une certaine autonomie et même une pratique sportive dans la version de 1923 présentée ici.